Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
la lanterne de diogène
15 juillet 2006

loin de la coupe aux rêve

Ouf, c’est fini ! on va pouvoir se mettre en vacances. C’est dur tous ces matches, ces émissions consacrées au Mondial jusqu’à plus d’heure, ces commentaires qu’il a fallu lire ou entendre.

  Ce qui était nouveau en cette édition de la Coupe du Monde, c’était le nombre d’articles, de livres traitant de l’événement, non en terme sportif mais sous divers angles politiques (classique) mais aussi économiques, diplomatiques et culturels. A croire que le foot ne provoque plus le rejet de rigueur dans les milieux bien pensants où on le relègue avec l’alcoolisme, le racisme et, d’une manière générale, la bêtise.

On s’avise que des footballeurs ont quelque chose dans la tête et n’ont pas, pour reprendre les termes de Jean Rostand, qu’une simple moelle épinière.

D’abord, on a entendu fréquemment la confusion entre Mondial et mondialisation. Profitant des bonnes performances des Bleus, certains voudraient réconcilier, à cette occasion les Français avec la mondialisation. D’autres, au contraire, soulignent que la Coupe du Monde concentre tous les aspects de la mondialisation libéraliste. Tout cela ne tient pas la route puisque le Mondial existe depuis 1930, à l’initiative du Français Jules Rimet, par ailleurs fondateur du Red Star. Dans le climat de tensions internationales de l’époque, on aurait pu tout aussi bien dire que la Coupe permettrait un affrontement pacifique autant qu’il contiendrait les ferments d’une guerre mondiale. Finalement, on peut faire dire n’importe quoi en fonction de l’intérêt de sa thèse.

Pour ma part, plutôt que d’ajouter un voix de plus à cette cacophonie, je m’attacherai à quelques aspects en marge du football. D’abord, c’est vrai que le sport draine beaucoup d’argent. A travers les équipes, plus que le sentiment national qui concerne le public, il s’agit de la guerre que se livrent les principaux équipementiers (comme on appelle aujourd’hui les fournisseurs des tenues et matériel sportif). Le premier de tous est adidas. La marque allemande voulait un succès sur ses terres. Elle fournit officiellement la FIFA (donc les ballons et les tenues des arbitres) et les équipes d’Allemagne, de France, d’Argentine, d’Espagne.

Aujourd’hui, tous sports confondus, elle est dépassée par Nike, qui surfe sur le rêve américain (tout ce que font les E-U est bel et bon) qui équipe le Brésil et beaucoup d’autres équipes américaines ainsi que le Portugal. Le troisième, Puma, fournit les « outsiders », principalement les équipes africaines. Il espère ainsi gagner la sympathie du public. Résultat inespéré, l’arrivée de l’Italie en finale.

Bon, mais ces grandes marques multinationales ne se contentent pas d’attendre avec anxiété le résultat. Elle essaient de l’influencer. Ainsi, au niveau des clubs et des sélections nationales, elles font pression pour recruter tel joueur sous contrat ou dont on voudrait s’assurer l’exclusivité publicitaire. On sait qu’adidas est intervenu pour faire revenir Zidane dans la sélection. Pour les marques, l’enjeu de la finale est colossal en terme de retombée commerciale.

Avant la finale la réplique du maillot français (surtout celui de Zidane) a été vendu à ½ million d’exemplaires dans le monde. Des centaines milliers de maillots, réplique officielle, avec deux étoiles auraient été vendus dès le lendemain de la finale. En fait, ce sera Puma qui remportera la mise. Encore que, le maillot étant bleu uni, n’importe quel tricot de peau pourra faire l’affaire. Les retombées seront plus indirectes. On mettra probablement en avant la qualité de tous les produits de la marque plutôt que de compter sur le marchandisage.

Dans les pays tropicaux, les tailleurs locaux des rues d’Assomption, de Rio, du Caire, de Téhéran, d’Ouagadougou mais aussi les industries textiles locales, brésilienne, tunisienne, turque, indienne vont reproduire plus ou moins fidèlement les maillots des champions afin de répondre à la demande de leurs jeunes clients qui rêvent des exploits de leurs idoles internationales. On trouvera quelques exemples de ces copies dans les boutiques de barbès à Paris ou de belzunce à Marseille.  Il y en aura donc pour tout le monde sous le regard méprisant des industriels du nord qui voient cette clientèle nombreuse et enthousiaste leur échapper. Leur vient-il à l’esprit que s’il vendait moins cher leurs produits, ils en vendraient plus et courtcicuiteraient les copies et autres contrefaçons ? d’ailleurs pourquoi le feraient-ils vu que le nombre de clients prêts à caser leur tire-lire pour une réplique officielle suffit à assurer de confortables bénéfices aux marques ?

Autre chose. Cette coupe du monde a battu le record du moindre nombre de but marqués. Il me semble pourtant que la finalité de ce jeu consiste à marquer des buts.

En effet, presque toutes les équipes bétonnent leurs défenses et prennent le minimum de risques en alignant un seul, parfois deux attaquants, c’est à dire des joueurs bien placés pour marquer. Devant ce problème, des voix se font entendre pour élargir les cages. Ce n’est pas aux équipes de changer leurs stratégies mais au règlement à s’assouplir.

Côté effort physique, on préfère faire jouer le plus possible les mêmes joueurs et les exploiter le plus possible et jusqu’au bout. Pourtant ce ne sont pas les licenciés qui manquent pour jouer. Egalement, on préférera acquérir un joueur formé par un centre de formation, plutôt que de le former soi-même.

L’argent provient de plus en plus, non des billets vendus aux spectateurs mais des « sponsors », ceux qui fournissent les tenues et ceux qui paient pour mettre leur nom sur les maillots et dans les stades. Il provient aussi des droits de transmission à la TV. On pourra peut-être, comme cela existe dans certains sports, se passer de la vente de billets.

Maintenant, observons la société ultra-libérale. Les entreprises ne se risquent plus à investir. Elles préfèrent asseoir leur capital et le faire fructifier ailleurs, sur le plan financier. Elles réclament sans arrêt des aménagements de la législation.

Elles veulent des futurs employés déjà formés par d’autres et opérationnels de suite. On recrute le moins possible et en exigeant des employés toujours plus de présence au travail.

L’argent provient des placements financiers et non de la production elle-même. Les produits sont vendus plus chers mais à un nombre toujours plus réduit de consommateurs.

Côté populaire, on découvre vers qui vont les sympathies de ceux qui ont pu acheter des places. S’ils ne peuvent soutenir leurs compatriotes, il est intéressant de voir vers qui balance leur cœur. On se souvient qu’en 1990, les épreuves se déroulaient en Italie, dont beaucoup de familles comptent des membres émigrés autrefois en Argentine. Le match d’ouverture opposait justement les champions du monde argentins au Cameroun. Malgré un arbitrage défavorable (tiens déjà ?), le Cameroun s’était imposé pour le plus grand plaisir du public qui avait fini par s’enthousiasmer pour cette équipe valeureuse emmenée par Roger Milla alors qu’il était venu applaudir les champions en titre et toujours favoris. Il est impressionnant de voir un stade plein se retourner et changer de favori en cours de rencontre. Cet arbitrage défavorable aux petites équipes a été quelque peu dénoncé cette fois-ci, mais une fois éliminées, on n’en parlait déjà plus. En demi-finale, les Portugais ont payé leur fautes passées par l’intransigeance d’un arbitre rompu à tous les sortilèges.

Avant la finale, on spéculait. Qui les Allemands allaient-ils soutenir ? Selon la radio ou le journal consulté, on entendait une chose ou son contraire. D’une manière générale, les liens entre la France et l’Allemagne ont toujours été mêlés de respect, d’admiration allant jusqu’à la jalousie et l’hostilité. C’est devenu pacifique et tout le monde y a gagné. Les Portugais, les Italiens ont toujours été francophiles au contraire des Espagnols.  Plus sérieusement, les grandes personnes s’interrogent. Les fédérations brésilienne et surtout allemandes préféraient savoir la France avec une deuxième étoile que l’Italie avec une quatrième. Au niveau international, comment gérer une Italie championne du monde quand les plus grands clubs sont sanctionnés lourdement en raison de tricheries et magouilles en tous genres ?

Le football est éloigné des réalités ? allons donc. La sélection espagnole représente tout à fait sa société. Un ami basque me faisait remarquer que si le championnat espagnol présente une qualité remarquable, la rivalité entre les clubs est telle que, sélectionnés, les joueurs ne peuvent s’accorder entre eux et taire ces rivalités. Le club, généralement installé dans la capitale régionale, représente en fait toute une région. C’est particulièrement vrai pour des nations qui possèdent une forte identité comme la Catalogne et le Pays Basque. La victoire de leur club favori est ressenti comme une défaite infligée à la Castille qui les méprise. De leur côté, les supporteurs madrilènes arborent des drapeaux espagnols dans ce genre de rencontre. Cet antagonisme, ne se limite pas à une simple rivalité entre clubs d’une même ville comme à Milan entre l’AC (de la bourgeoisie lombarde) et l’Inter (des quartiers populaires) ou entre deux équipes rivales dans le championnat comme l’OM et le PSG. Il s’agit d’une véritable bataille pour la suprématie d’une région d’une manière générale. Elle se retrouve dans la vie quotidienne. Il n’est que d’observer que l’on a renoncé à attribuer une immatriculation provinciale (l’équivalent français serait départementale) aux véhicules en raison des violences provoquées par la vue d’une plaque presque étrangère.

Il en est tout autrement en Italie où le changement de système d’immatriculation a soulevé un tollé général qui a conduit l’administration à faire apposer, à chaque bout de la plaque, deux oreilles bleues : une pour l’Europe, l’autre pour sa province chérie. Sur le terrains, tous sont des « frères d’Italie » pour reprendre le titre de l’hymne national. Et ce n’est pas en Italie que l’on verra un joueur naturalisé sélectionné ou même un non latin au sens strict. Quoi qu’en dise mon chouchou Thuram, ses enfants, nés en Italie de parents français ne seront jamais considérés comme des Italiens. D’ailleurs, alors qu’il y a en Italie quantité de citoyens d’origine abyssine, érythréenne ou somalienne et quelques uns d’origine tunisienne ou libyenne, on n’en compte pas un seul dans la sélection. On peut même dire que cela ne viendrait à l’idée de personne. A ce propos, il n’y a guère que la France et le Portugal pour aligner autant de joueurs noirs dans leurs sélections, les faisant ressembler à la prestigieuse seleçao du Brésil dont la population est autrement mélangée et depuis l’origine du pays. L’Angleterre et, dans une moindre mesure l’Allemagne appellent, quelque fois, un remplaçant noir.

Parlant de la couleur de l’équipe de France, je remarque qu’on entend moins les formules emphatiques sur la France Black-Blanc-Beur qui gagne. D’abord et sans doute parce qu’elle a aussi perdu et lamentablement. Ensuite, parce qu’elle ne reflète aucunement la société dans son ensemble.

Le faudrait-il ? Doit-on fonder une sélection sur l’appartenance ethnique ou communautaire ou sur le talent ? La sélection reflète une société où l’encadrement repose sur des critères qui s’appliquent à tous indépendamment du sexe, de l’origine, de la religion.

J’ai entendu au cours de divers reportages que, dans les rues des villes d’Afrique et surtout d’Afrique francophone, le public supporte en la sélection française la « dernière équipe africaine » dans la compétition. Cette marque d’amitié touchante n’est pas réciproque. Encore une fois, les liens entre la France et l’Afrique devraient être privilégiés en raison, notamment, d’un long passé commun. Or, tout au plus, on fait montre de paternalisme dans le meilleur des cas ou de condescendance. L’Afrique sert aussi de refuge pour des investissements occultes comme ceux d’un politicard très connu qui possède des champs de courses et des intérêts dans l’organisation des paris hippiques. Je n’évoque même pas les pétroles elf.

Restons en Afrique.

La crise qu’a traversée l’équipe du Togo, au début du tournoi et celle du Cameroun, quelques années auparavant, est aussi significative des pratiques africaines. Les primes et autres subventions reversées par la FIFA ne parviennent jamais aux intéressés, à savoir les joueurs et les équipes locales. Il en est de même des aides à ces nations dont les populations ne voient jamais la couleur. Qu’on songe qu’avec ses richesses pétrolières et sa faible population (en réalité moins d’un million d’habitants), le Gabon devrait compter parmi les pays les plus riches du monde. Quant au conflit entre le sélectionneur et sa fédération, il n’est que la transposition de ce qui se passe à tous les niveaux. A part le grand patron, tous les autres ne doivent leurs places qu’à leurs liens de parenté ou leurs bonnes relations. En cas de conflit entre les compétences et l’autorité –c’est à dire en permanence –ce sera bien sûr le mieux placé qui l’emportera et qui fera porter le chapeau à celui qui a bien fait son boulot. Maintenant, si le grand patron donne raison aux compétents, il devra alors affronter la cohorte des autres qui ne manqueront pas de lui faire payer au risque de couler le bateau avec eux. Qui n’a pas remarqué, à la fin des matches Brésil-Ghana et Togo-France, l’échange intégral des tenues (maillot, culotte, bas, chaussures) entre les joueurs. Bien que portant une tenue fournie, les joueurs africains gardent le réflexe d’échanger leurs effets contre ceux des joueurs mieux lotis. Lors des Jeux Olympiques de 1992, L’Evénement du jeudi rapportait que le judoka du Burkina Faso portait le kimono de sa fiancée que lui avait donné une copine française. Lui, n’en possédait pas. Ces deux lignes d’information en disent plus long sur l’Afrique que des tonnes de rapports et de statistiques.

Si l’on s’intéresse maintenant à l’Iran, comment ne pas rapprocher le sort des supportrices interdites de stades avec le sort des femmes en général dans ce pays ? Tout y est : accès interdit à certains lieux (en l’occurrence les stades), stratégies de contournement de la loi coranique ( en l’occurrence les travestis pour entrer dans les enceintes), conflit entre le pouvoir civil qui avait décidé de lever l’interdiction et le pouvoir religieux qui a empêché de promulguer la loi. Et, ce n’est pas en Iran que la situation des musulmanes est la pire, loin de là.

Enfin, leçon la plus facile à tirer, la dernière apparition de la sélection de Serbie-Monténégro. Au cours des quinze dernières années, on a pu voir la Yougoslavie, équipe redoutable dont les vedettes jouaient dans les championnats européens. Puis, à côté de la Yougoslavie (nom alors officiel de l’union entre la Serbie et le Monténégro), est apparue la Croatie qui bénéficiait d’un immense capital de sympathie auprès du public européen et de la FIFA (en clair des arbitres). Enfin, à côté de la Croatie, se trouvait donc l’équipe de Serbie-Monténégro, avec toujours sa tenue calquée sur la française. Dernier épisode d’une histoire tragique, cette sélection représentait cette année un pays qui n’existait déjà plus. La prochaine édition verra la seule Serbie. De même, pour la première fois, l’Ukraine est arrivée en quart de finale avec un entraîneur qui a été une vedette du football soviétique : Oleg Blokhine. Exit la  Russie.

Dernier point : on a beaucoup parlé des drapeaux.

On a cru voir les Allemands arborer davantage leurs couleurs que dans le passé quand, paraît-il, ils affichaient un profil bas en raison de leur lourd passé. Admettons. Pour avoir vécu en Allemagne, je ne me souviens pas l’avoir observé. En revanche, on a vu, un peu comme en 1998, les Français sortir leurs drapeaux. On s’étonne car, dans ce pays, la revendication des couleurs et des symboles de la République paraissent connotés négativement (chauvin, xénophobe et pour tout dire ringard) au contraire de ce qui se passe partout ailleurs. Quiconque est allé aux Etats-Unis a pu remarquer le nombre de drapeaux visibles partout. Dans les pays du Tiers-Monde, les couleurs nationales s’affichent partout : sur les vélos, sur les charrettes des marchands ambulants, aux fenêtres, sur les locomotives, sur les murs etc. En France, la communauté italienne ( en fait des gens dont les arrières grands-parents dans les cas les plus récents sont venus s’établir ici) arborent les trois couleurs sur leurs voitures ; difficile de les ignorer. En Espagne, en flânant dans les rues des villes ou des villages, on trouvera aux fenêtres plusieurs drapeaux. Selon le goût de l’occupant, il s’agira d’un pavillon de l’Espagne ou, encore plus souvent, de celui de la région autonome ou de la ville. Barcelone montre un bon exemple de cette variété avec, une domination du blason de la ville et, éventuellement de son club de foot préféré. On y revient.

En fait, on peut avancer une explication simple. Dans la plupart des cas d’ostentation du drapeau, il s’agit de pays issus de luttes pour l’indépendance. La population en garde une fierté et contemple à l’envi son drapeau comme pour bien se convaincre de leur indépendance.

Comme quoi, la simple observation d’une équipe nationale en dit plus long qu’un programme scolaire sur le passé d’un pays et sa gestion de l’Histoire. A propos, comment le football est-il devenu le sport le plus populaire du monde ? Né en Angleterre au 19ème siècle, il s’est répandu d’abord en Europe puis dans les colonies et autres escales de la flotte qui dominait les mers. Des règles simples et une facilité pour jouer ont fait le reste. C’est l’exemple d’une mondialisation qui n’a pas été imposée mais adoptée par les populations. Un exemple à méditer, peut-être.

Les chantres de la mondialisation libéraliste ne manquent pas une occasion de fustiger « la vieille Europe », issue de lointaines civilisations qui ont, jadis, rayonné et qui pâlissent nettement aujourd’hui. Déjà, on parlait du « vieux monde » par opposition au « Nouveau monde » en plein essor au 19ème siècle et qui a bien profité du traumatisme des deux guerres mondiales. Aujourd’hui, « la vieille Europe » présente une connotation péjorative car, la civilisation ne fait plus rêver à l’aune de l’argent roi quand elle traîne avec elle un cortège d’interdits en tous genres, se rapportant aux mœurs et aux activités humaines. On va plutôt admirer cette « jeune Europe », avec sa population jeune et belle, qui aspire à gagner de l’argent –chose qui lui a été longtemps inaccessible –et qui ne possède plus de système législatif complet : un vrai far west juridique. Or, ce sport universel, qui se retrouve lors d’un tournoi mondial, réunit un dernier carré d’équipes exclusivement issues de la vieille Europe, celle qui partait autrefois à l’aventure et à la conquête du monde. Le Nouveau monde n’a pu faire que de la figuration, parfois géniale comme l’Argentine et le Brésil. Quant à la « jeune Europe », elle a montré que si elle avait les dents longues, il lui manquait des jambes. Finalement, c’est un peu ce qui se passe dans les autres domaines. Les deux pays américains cités dominent le sud du grand continent et l’Europe de l’est qui a cassé sa maison ne la reconstruit qu’avec l’aide de l’Ouest et pour loger leurs amis nord-américains. 

Qui a dit que le foot fait oublier la vie quotidienne ? Au contraire, tout l’y ramène.

Publicité
Publicité
Commentaires
la lanterne de diogène
Publicité
la lanterne de diogène
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 219 661
Newsletter
Publicité