pour commencer avec CAMUS
Je suis toujours étonné quand je regarde ce qui conduit les internautes à visiter la lanterne de diogène. A part les erreurs – dont j’ai déjà parlé –je constate des cycles. Comme si, à un moment donné, quelques personnes s’intéressaient en même temps à la même chose. Cela concerne surtout les articles pédagogiques consacrés à la littérature ou à un auteur ou un artiste particulier. Egalement, je remarque que peu après avoir publié un article sur quelqu’un, comme par hasard, plusieurs internautes tombent dessus. Comme si cela correspondait à un besoin. Décidemment, la toile a des mystères insondables.
Alors, bien sûr, si j’évoque ce point, c’est parce que depuis que je les ai mis en ligne, mes propos sur Albert Camus recueillent des échos plus que favorables. Et puis, on dirait qu’en ce moment, l’environnement se trouve imprégné de Camus. Ainsi, pas plus tard qu’aujourd’hui, La Croix
Toujours est-il que, depuis que j’ai publié le discours du Nobel http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2007/12/13/7219720.html , puis mes impressions sur sa relation avec Louis Germain lorsque je me suis rappelé mes maîtres qui m’avaient fait découvrir Béjart http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2007/12/02/7074899.html et enfin un site consacré à Tipasa, Camus se trouve présent en moi et, visiblement, en beaucoup de personnes en ce moment. Au risque de me répéter, « Noces à Tipasa » me semble un chef d’œuvre absolu. Il décrit si bien ce lieu que je ne connais que par lui, qu’il vit en moi, sent, chauffe mon corps. Il est si rare de lire des choses que l’on ressent à ce point. « Noces à Tipasa » se ressent davantage encore qu’on ne peut le lire. C’est simple mais on en demeure épanoui (pour reprendre l’expression de quelqu’un…). Même s’il raconte son vécu, le texte est si fort que l’on entend la mer chaque fois que l’œil rencontre une lettre.
Ah, pardon, mais j’aime tellement « Noces à Tipasa » que j’en écrirais et en écrirais encore. Or, mes lignes n’ont aucun intérêt : il faut lire et relire la nouvelle.
Tout ça pour dire que Camus m’accompagne depuis quelques semaines. Les articles de la lanterne de diogène ne sont pas seuls. Pendant les fêtes, j’ai reçu une vue de Sisteron sur les bords de la Durance. La
Je comprends ce qu’on appelle gloire, le droit
d’aimer sans mesure.