Nuits métisses

Des nouvelles du blog

D’abord un grand merci à Ali, Alex et Lapinos pour leurs contributions. Ça fait plaisir de pouvoir échanger et partager et de constater que « Non, Jeff, t’es pas tout seul ».

La Lanterne

a encore plus de succès depuis que Wikio cite mes articles. Parmi les plus visités,  on trouve toujours ceux consacrés à cet immense journaliste devenu célèbre pour ses frasques supposées. A ma grande surprise, un de ses successeurs est régulièrement recherché, pourtant, il était un parfait anonyme mais un grand professionnel : André Lemas.

 
Autre surprise : http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2007/05/21/5024941.html

consacré au Capitaine Haddock est un des plus regardés, aussi. L’intérêt pour le personnage fait plaisir car il est de ces caractères attachants, profondément humains et pour lesquels on sent bien qu’il serait facile de lui ressembler et de rendre sinon le monde du moins l’entourage meilleur.

 
Contrairement à d’autres blogs, je ne publie pas d’informations qu’on ne trouve pas ailleurs. Il n’y a pas de scoop ici mais seulement des commentaires (trop longs je sais) sur ce que j’apprends et me fait bondir. Le point de vue que j’exprime se veut original non pas comme un but en soi mais parce que, comme toi qui me lis, j’en ai marre d’entendre toujours la même chose, marre que les questions qu’on se pose tous les jours soient ignorées voire méprisées. J’en ai marre qu’on encense les mêmes, qu’on tire sur les ambulances, que l’indignation même devienne un conformisme confortable et bon marché. J’en ai marre qu’on oublie l’origine, parfois proche pourtant, des problèmes et que l’histoire soit travestie, même pour la bonne cause comme pour Malek Oussékine (dont on ne reparle déjà plus).

Merci aussi à Zennia et une mention particulière pour l’ami Alain, l’Auvergnat, et son blog http://alainindependant.canalblog.com/ et à Ion, le Basque, un des tout premiers visiteurs de

la Lanterne.

 
Il y a un an, leur fidélité m’a été très précieuse et qu’il me soit permis de le dire publiquement. Alain a saisi la bouteille que j’avais lancée dans une mer pourtant agitée, avec un radeau à la dérive et un naufragé qui n’était déjà plus sur le radeau.

 
Pour fêter dignement mon retour sur le plancher des vaches (un de mes deux animaux favoris), j’ai assisté à quelques concerts ces derniers temps dans le cadre des « Nuits métisses », au bord de l’eau. Etait-ce la chaleur de l’été, le plaisir d’être debout, à nouveau, mais j’ai eu l’impression d’être en voyage ? Ceux qui me connaissent savent à quel point j’en ai besoin. Ces nuits, malgré la fatigue des journées de travail, malgré le mal au pied dû à la mesure battue sans cesse, je me suis senti transporté. Ça fait du bien.

 
Hier soir, j’allai à la soirée caribéenne. Je ne connaissais pas le programme. Après une première partie cacophonique, j’ai eu la joie de voir sur scène un de mes chanteurs préférés. Encore une fois, j’ignorais que ce serait lui. Le plaisir n’a été que plus fort. Kali –puisque c’est lui –nous a entraînés « d’île en île », pour reprendre la belle expression de Monfreid. Des classiques comme le « Manicero », pour moi lié à un souvenir lors de l’Expo de Séville en 1992 ou « Rhum and Coca-Cola » à nouveau d’actualité, mais aussi des morceaux à lui comme « Monté la rivié ». Pourquoi, ne pas le dire : j’ai beaucoup pensé à ceux que j’aime le plus en l’entendant et en me trémoussant, et bien sûr, à mon ami Serge qui aurait adoré le concert.

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