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la lanterne de diogène
28 juin 2009

Jackson Fawcett

SFIl n’y a rien de pire pour un mort que de mourir le même jour qu’un autre plus célèbre. C’est ce qui est arrivé à la belle Farah Fawcett emportée peu avant Michael Jackson. C’était déjà arrivé à Yul Brynner, le jour de la disparition d’Orson Welles. Plus loin mais différemment, Jean Cocteau n’avait pas survécu en apprenant le décès d’Edith Piaf.

 

Farah Fawcett incarnait la beauté pour tous les adolescents qui l’ont découverte dans les Drôles de dames. Les garçons voyaient ce que pouvait être la beauté féminine et les filles rêvaient de lui ressembler à une époque où l’on en recyclait pas encore les blagues les plus éculées en histoires de blondes.

 

Michael Jackson laisse un grand vide. On l’a détesté ces dernières années. Ses frasques –réelles ou supposées –avaient fini par nous dégoûter. C’était lui qui était fini. Et puis, patatras, voilà qu’il meurt à cinquante ans, lui, l’éternel adolescent. On découvre que, en fait, on n’a jamais cessé de l’aimer, un peu comme Elvis pour une génération précédente. Il suffit de réécouter la première version de la chanson de Diane Dufresne : « Tu vieillis mal, Elvis. T’aurait p’t être dû mourir. ». Après sa mort, la chanteuse fan a changé cette ligne : « T’as vieilli mal Elvis mais t’avais pas le droit de mourir ».

http://www.youtube.com/watch?v=E_FzgtLVzbI&feature=featured

 

Il en est ainsi pour tous ceux qu’on aime. On croit oublier, on croit que le ressentiment est le plus fort mais face à la réalité, c’est l’amour qui se révèle.

 

Après la tristesse, on doit supporter le voyeurisme médico-légal. Heureusement, les fans du monde entier savent le faire revivre avec leurs touchantes tentatives de lui ressembler et d’imiter son pas de danse.

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