L'administration contre Uderzo

L'administration du fisc tombe à bras raccourcis sur Al Uderzo. En déniant au dessinateur le statut de co-auteur de la série célébrissime d'Astérix pour en faire un simple illustrateur, le fisc peut gagner davantage dans un contexte où tout est bon pour récupérer un peu d'argent sans toucher au patrimoine de ceux qui bénéficient du bouclier fiscal.

http://www.actualitte.com/actualite/23792-uderzo-fisc-controle-auteur-asterix.htm

Outre que cette action de l'administration est insultante pour le dessinateur agé de 84 ans, elle est stupide. En effet, tout le monde sait depuis 51 ans qu'Al Uderzo est l'auteur avec René Goscinny de la série Astérix. Tout le monde sait qu'Uderzo est dessinateur de bandes dessinées depuis 66 ans. Mais non, afin de trouver 200 millions d'euros, on va changer le statut de quelqu'un.

On parle du cas d'Al Uderzo parce qu'il est connu. Mais pour un Uderzo, combien de quidams se trouvent harcelés par l'administration et particulièrement les finances publiques ? On n'a aucun moyen de faire entendre raison. Même les justificatifs émanant de l'administration du fisc ne servent à rien face à deux ou trois fonctionnaires qui ont décidé d'avoir la peau ou plutôt les économies (quand il y en a) d'un contribuable. Même une célébrité n'aura aucune chance de faire valoir ses droits. Tout au plus, on parlera de son cas. Le chanteur Daniel Guichard ne s'est jamais remis des poursuites du fisc.

Ainsi que nous l'avons vu plusieurs fois, notre démocratie ne peut rien contre l'arbitraire de l'administration. On parle d'Al Uderzo parce qu'il est connu mais songeons à tous ceux, inconnus qui se battent contre un mur, tous ceux qui n'ont pas les moyens d'engager un avocat et, d'ailleurs, à quoi bon ?

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2010/02/25/17036720.html

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2009/12/13/16126289.html

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2010/03/05/17127484.html

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[Shox R4]

*Banks and credit card companies must never again encourage people to borrow more than they can afford and then put the squeeze on customers when they fall behind with repayments.