Suicide d'une enseignante 2
Bizarrement, le moteur de recherche habituel ne mentionne pas l'article
http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2011/10/15/22349686.html
consacré au suicide de l'enseignante de Béziers.
Ceci explique, sans doute, que personne ne l'ait encore vu. Je suppose aussi qu'une analyse sur le suicide d'une prof intéresse moins que certains sujets.
Je propose néanmoins d'y revenir en complétant avec la lecture de l'article sur le site Bella Ciao.
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article121316
Le fil des commentaires est intéressant. À côté de vérités exprimées par des enseignants qui brisent les tabous, on trouve, encore et toujours d'autres qui se montent encore capables, devant le cadavre fumant de leur collègue, de brandir la logorrhée en vogue dans ce milieu et qui est en grande partie responsable des principaux dysfonctionnements. Cette langue de bois nie la réalité vécue par les élèves, leurs familles et leurs enseignants.
Maintenant, il est bien évident que si les élèves étaient assurés de trouver un boulot qui leur convienne à la sortie, il n'y aurait pas de problème et l'on pourrait utiliser les élèves comme cobayes des expériences pédagogiques sans trop de risques.
Le syndicat Sud, minoritaire dans l'Éducation nationale, dénonce comme moi l'interprétation consistant à mettre en avant des problèmes d'ordre privé quand ce sont précisément les conditions de travail qui altèrent la vie privée et non l'inverse comme il est commode de l'avancer pour s'empêcher de réfléchir.
http://www.solidaires.org/article38132.html
C'est aussi ce qu'avait dit la direction de France-Télécom à propos de la vague de suicides qui a permis au PDG de l'époque de partir avec un parachute doré et autres primes. Au fait, on ne parle plus des morts par suicide chez France-Télécom. Banalisation, peut-être ?