La Marseillaise pour un mort dans la rue

Ça y est ! Et d'un ! Un sans-abri est mort. Il ne vivait pourtant pas dans la rue, ni dans une ville connue pour ses ruelles froides et sans vie. Il habitait une cabane à Marseille et nous bénéficions en ce mois de novembre d'une température clémente pour la saison.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/18/97001-20111118FILWWW00403-un-sdf-decouvert-mort-a-marseille.php

Malgré tout, il est mort. Il n'est probablement pas mort de froid mais de cette vie où l'on est en danger permanent, cette vie où l'on dépense le peu d'énergie qu'on arrive à emmagasiner avec le peu qu'on mange. Sa mort a fait une brève dans le flash d'information de 10 heures sur Inter. On n'en parlera plus de la journée. Sur la page d'actualités d'un moteur de recherche, la nouvelle n'y figure même pas. Cet homme est mort alors qu'un « plan de froid ressenti » a été mis en place cette semaine.

Pendant ce temps, les candidats à la Présidence se demandent ce que signifie l'identité nationale ou s'il faut changer la Constitution. Les journalistes se répandent sur la divergence entre les socialos et les écolos sur la sortie du nucléaire.

Exigeons que tous les candidats mettent le logement et le chômage comme priorités absolue de leur campagne avec promesse de s'y attaquer dès la première quinzaine du quinquennat.

Pour cela, il faut convaincre les militants qui distribuent les tracts pour leur candidat favori, prendre la parole dans les réunions publiques, aller aux permanences des élus, intervenir dans les émissions interactives des radios, écrire directement aux candidats.

Pour cela, il faut signer la pétition de la Fondation Abbé-Pierre qui a pris une initiative en ce sens.

http://www.mobilisationlogement2012.com/