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la lanterne de diogène
10 mai 2012

Commentaires après la présidentielle

Quand on est dans la cinquantaine et même un peu avant – et qu'on est doté d'une bonne mémoire, on sourit en entendant les commentaires des journalistes et des badauds après l'élection présidentielle. On croit entendre une nouvelle version d'une chanson à succès d'autrefois par un interprète d'aujourd'hui. Il est vrai que la génération présente a toujours l'impression que ce qui lui arrive est unique, inédit, qu'on n'a jamais vu ça. Le rapport à la mémoire ressemble un peu à celui qu'ont beaucoup d'élèves qui apprennent pour avoir de bonnes notes à l'école mais qui n'en voient pas d'autre utilité.

 

Fin de campagne et début de soirée

 

D'abord, la fin de la campagne a été fertile en rebondissements car enfin, il est tout de même aberrant qu'un candidat qui exerce la charge pour laquelle il se représente parvienne à se faire passer pour le candidat du changement, celui avec qui tout ira mieux. Le plus ahurissant n'est pas tant qu'il le fasse. On sait que M. Sarkozy est capable de tout et ne se rend probablement pas compte de tout ce qu'il fait et de ce qu'il ne fait pas. Non, le plus époustouflant, c'est que ça marche. Avec un bilan aussi calamiteux, on aurait pu penser qu'il ne figurerait pas au second tour. Au contraire, il y était et son retard sur son adversaire fondait comme neige au soleil. Encore une semaine de campagne et il était réélu. On ne peut pas attendre de gens qui mettent Mimi Mathy en tête des personnalités féminines préférées ou qui se passionnent pour les compétions de jeunes chanteurs à la télévision ou l'élection de Miss France, qu'ils fassent preuve d'un choix politique réfléchi.

 

Ensuite et toujours concernant la fin de campagne, le fameux débat a révélé le candidat Hollande que bien peu connaissaient pour de bon. Il a prouvé qu'il était un homme posé et capable d'assumer la tâche suprême, ce qui était loin d'être évident. Sans doute aussi, le contraste avec son vis-à-vis qui, pendant cinq années s'est conduit comme un gamin mal élevé, un parvenu, un béotien, a-t-il joué en sa faveur.

 

535207_434941913199960_100000524652914_91631517_694427918_nEnfin, le dimanche après-midi a offert des heures qui ont fait trembler la France qui en a vu d'autres. On s'est rendu compte de la victoire de M. Hollande à partir du moment où, vers 17h 30, le QG de campagne du candidat Sarkozy a annoncé l'annulation de la fête prévue place de la Concorde à Paris. La demi-heure qui a précédé l'annonce des résultats à la télévision était tout à fait surréaliste. Les journalistes étaient entourés de militants et sympathisants de gauche qui trépignaient et hurlaient leur joie tandis qu'ils ne savaient pas comment dire qu'on attendait des résultats que tout le monde savait. Au moins, en 1981, dans les mêmes conditions, les électeurs de gauche présents sur les lieux stratégiques affichaient-ils une certaine discrétion. Surtout, les rédactions ne proposaient pas d'images de foules avant la proclamation du résultat. Nos journalistes bafouillaient, s'embrouillaient, ne savaient pas quoi dire. La question qui se pose, c'est de savoir s'il était nécessaire de montrer sans arrêt des images de QG de campagne, de foules rassemblées. D'habitude, on reste sur les plateaux. On commente le taux d'abstention, on annonce les invités et le déroulement de la soirée. On donne les autres nouvelles de la journée car, savez-vous, le monde continue de vivre pendant que les Français votent. Une fois le vainqueur annoncé, on a eu droit à la désormais habituelle traque au véhicule qui emporte l'élu. Les motos s'entrechoquent, bloquent la progression des autres et de l'automobile. La portière s'ouvre, se ferme. Les motards tentent d'ouvrir le passage. À nouveau les portières. C'est ridicule tout autant qu'inutile.

 

Pendant ce temps, les sondages de sortie des urnes s'effaçaient. On a déjà oublié que sur l'Internet, on donnait Hollande avec 53 (voire 54) contre 47. Finalement, à la fin de la soirée, l'avance réelle du vainqueur était beaucoup plus faible. Moins de 52 % des voix, ce qui réjouissait le camp du battu. En effet, malgré son impopularité et son bilan désastreux, M. Sarkozy a empêché son successeur d'être élu aussi confortablement que lui, cinq ans auparavant. Du coup, la droite se permet de bomber le torse et ne s'écroule pas comme trente et un avant. Ça nous promet des législatives incertaines.

 

31 ans avant

 

À la fin de la campagne, on a souligné que le Président sortant était responsable de la hausse du chômage qui a vu le nombre d’indemnisés augmenter d'un million et que ça ne s'était jamais vu. On a également minimisé la situation dans laquelle Mitterrand a trouvé le pays. Bien sûr, avec le recul, on se dit que, finalement, la décennie 1970 n'avait pas été si mauvaise que ça.

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2011/05/10/21099004.html

 

Ce n'était pas l'impression qu'on avait à l'époque quand les chocs pétroliers ont vu les carburants et les combustibles augmenter considérablement et donc le pouvoir d'achat baisser. Qu'on se souvienne des manifestations monstres à l'appel des grandes centrales syndicales, ensemble généralement. Qu'on se souvienne des « plans Barre », première étape de la politique d'austérité dont on n'est toujours pas sorti malgré la rigueur et la récession qui n'ont pour ainsi dire jamais cessé malgré les assurances réitérées que ça permettrait de sortir de la crise et que ça ne durerait pas. Qu'on se souvienne que Barre, appelé pour juguler l'inflation (puisque selon lui le chômage baisserait mécaniquement du fait de la démographie à partir de 1984), l'a vue passer d'en-dessous de 10% à plus de 14%. En un septennat, les chômeurs avaient augmenté d'un million.

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2007/08/25/5997859.html

 

La population n'en pouvait plus et les belles formules du Président Giscard avaient fini par exaspérer tout le monde. On ne voulait plus le voir. L'essentiel, c'était de « battre Giscard », comme disait alors Marchais.

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2011/08/20/21826891.html

 

Aujourd'hui, M. Mélenchon, et le reliquat du PCF qui l'a soutenu, n'a pas dit autre chose entre les deux tours à propos du Président Sarkozy. La foule réunie place de la Bastille à Paris, tout comme en 1981 croit que tout va changer du seul fait de la présence de quelqu'un de bien et de généreux. Mais en 2007, ceux qui ont voté nombreux pour M. Sarkozy le croyaient aussi ; pour d'autres raisons évidemment. Lui-même a toujours pensé que du seul fait de sa présence et de ses propos, les choses s'amélioreraient et notamment en matière de sécurité. La puérilité de M. Sarkozy lui a fait confondre velléité et politique, un peu comme ces enfants qui aiment se déguiser (« bling-bling ») et qui décident de changer le monde en sortant jouer dans le jardin ou dans la cour d'immeuble en criant des slogans.

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2008/01/13/7552216.html

 

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2007/05/04/4840257.html

 

Les lendemains déchantent forcément tant on met d'espoirs dans la victoire d'un homme ou d'un courant politiques. Cela dit, c'est inévitable et l'on ne peut vivre sans espoir.

 

Parlant de la Bastille, cette fois, les battus ne se sont pas laissé surprendre. En 1981, la droite et le clan conservateur s'étouffaient et, entre deux suffocations, hurlaient à l'illégitimité. Cette fois, c'est tout juste s'ils sont un peu en colère. Ils crient toujours à l'illégitimité car, d'après eux (mais pas seulement eux), le pays leur appartient et l'alternance politique ne peut qu'amener des usurpateurs. Vieille antienne.

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2007/02/27/4134862.html

 

Cette fois, les conservateurs gardent à peu près leur calme mais observent avec ironie la victoire de leurs adversaires. Ils se frottent les mains à l'idée des difficultés que va affronter le nouveau Président. Ils lui en préparent d'autres dont il ne se fait pas une idée, histoire de faire passer au bon peuple l'envie de vouloir gouter à l'espoir et à l'embellie. Non : qu'ils sachent bien que le peuple est là pour en baver et lécher les plats après qu'eux se sont gobergé ! D'ailleurs, il n'y aura même plus de plat à lécher car l'UE a émis une directive obligeant à jeter les plats après usage. Ce comportement en dit long sur le patriotisme des conservateurs et prouve, s'il en était encore besoin, que ces gens-là se fichent pas mal de la patrie. Quand on est capable de dire qu'on ne va plus embaucher pour ne pas payer de cotisations sociales pour ses compatriotes, qu'on va délocaliser pour ne pas payer d'impôts en France mais ailleurs, qu'on va ouvrir un compte à l'étranger, on devrait être déchu de sa nationalité. En tout cas, qu'ils ne viennent pas dire que ce sont eux qui aiment la France !

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2008/03/04/8199584.html

 

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2006/04/15/1705863.html

 

Cette inversion des valeurs, ce contresens volontaire sont habituels dans le camp des forces conservatrices et de leurs valets. Ainsi, on entend depuis le lendemain que le Président Sarkozy a été victime des médias, des journalistes qui ne l'ont pas épargné, qui se sont acharnés sur lui. Oh, ce n'est pas nouveau. Votre serviteur a été témoin, en 1978, d'un accrochage entre militants du RPR naissant et des journalistes d'Europe 1 à qui ils réclamaient d'être « un peu plus objectifs ». Quand on sait que les rédactions étaient tenues par des sympathisants du pouvoir et qu'aujourd'hui, les principaux groupes médiatiques sont entre les mains d'amis personnels de M. Sarkozy, on ne peut que sourire. Pourtant, telle est la réalité. Le clan des conservateurs est à ce point persuadé que la pays est sa chose qu'il voit dans la moindre information un tant soit peu défavorable une attaque contre leur idole.

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2007/02/27/4134862.html

 

Il n'y a rien à répondre à ça. Comme indiqué plus tôt, la brève de comptoir sera toujours plus forte que l'argument. La rumeur l'emporte sur l'information et le fait. Des micros-trottoirs réalisés pendant la campagne montraient des militants et des sympathisants du candidat Sarkozy incapables de citer trois propositions du programme de leur favori.

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/medias/index.html

 

Les drapeaux sur la place de la Bastille

 

En 1981, les conservateurs prédisaient l'entrée des chars soviétiques en France si des ministres communistes étaient nommés. La peur du Rouge, le couteau entre les dents n'étaient pas apaisée. Cette fois, ce sont les hordes barbares qui sont annoncées. On a vu, place de la Bastille, des drapeaux étrangers et notamment algériens. Et alors ! Ces drapeaux étrangers et régionaux n'étaient pas brandis avec hostilité, bien au contraire. C'étaient l'hommage des peuples présents sur notre territoire à une France qu'ils ont choisi, parfois contraints par les circonstances (économiques ou politiques), à ce pays qu'on regarde depuis l'étranger comme un phare éclairant la voie du progrès et comme un pays où il fait bon vivre malgré tout.

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2010/11/05/19521460.html

 

Ces drapeaux étrangers mêlés aux tricolores faisaient comme une ronde fraternelle. Le problème, c'est que les Français eux-mêmes ne savent pas que leur pays est beau et qu'il est regardé avec admiration. Ils ne savent voir que les routes défoncées et le prix du pain qui augmente. Certains ont déploré qu'il y avait moins de drapeaux français. Ce n'est pas la faute des étrangers présents ici, si les habitants du pays où ils vivent désormais ne se montrent pas aussi patriotes qu'eux-mêmes, loin de leur terre natale. Il ne faut pas s'en étonner mais simplement regretter que les Français forment probablement le seul peuple du monde à ne pas revendiquer l'emblème de son héritage qui force le respect de tant de nations et de peuple de par le monde. Dans le pays le plus proche de nous, sentimentalement, l'Italie, les voitures particulières arborent des bandes tricolores (calquées sur le drapeau français d'ailleurs), les fenêtres des particuliers sont parfois pavoisées. Qu'on songe qu'il se trouve, en France, des gens pour s'offusquer de la présence du drapeau sur les bâtiments officiels ou lors de fêtes. Le drapeau français n'est pas plus entaché que d'autres, au contraire.

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2012/02/19/23559713.html

 

Qu'on se rassure (si l'on peut dire) : les étrangers qui viennent pour profiter du système et de la protection sociale (ou ce qu'il en reste), n'ont pas fait l'effort de venir place de la Bastille. Ils existent. Il ne faut pas le nier ou le minimiser. Seulement, ces profiteurs savent profiter de tous les systèmes et se fichent pas mal des élections dans un pays où ils résident. Ils se fichent aussi pas mal de leur pays d'origine qu'ils ont quitté sans un regard en arrière. Ce ne sont pas des gens qui vont acheter un drapeau et le brandir en public. Ceux-là demanderaient qu'on leur fournisse le drapeau et qu'on leur paie les heures de présence avec le drapeau à la main.

 

Parlant de drapeaux, j m'étonne tout de même quand on sait l'ignorance généralisée des emblèmes nationaux. Qui a bien pu reconnaître les couleurs des nations brandies place de la Bastille ? En revanche, on peut penser que quelques rares personnes ont identifié un ou deux pavillons qu'ils ont de bonnes raisons de connaître et que les autres ont répété et amplifié l'information. À entendre certains propos, la place de la Bastille était couverte de drapeaux algériens. Tiens, oui, je serais curieux de savoir ce qu'ils répondraient si on leur demandait de le décrire. En fait, les images montrent un drapeau tunisien au pied de la colonne de Juillet et, dans la foule, des drapeaux marocain, malien, sénégalais, ivoirien, algérien mais pas en grand nombre. Ça correspond aux communautés étrangères présentes en région parisienne. Il n'y a rien d'étonnant. Un drapeau à rayures bleues et blanches flottait par dessus les têtes, sans doute un pavillon grec à moins que ce ne soit un uruguayen. Surtout, près des caméras, on distinguait très bien un des anciens drapeaux syrien, celui choisi par les révoltés de ce pays en crise.

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2012/05/04/24114310.html

 

Des drapeaux occitan et breton étaient visibles et prouvaient l'attachement des régions à la mère-patrie. Tout ça montre bien une situation désormais apaisée : tout le monde reconnaît le nouveau Président de la République comme le sien. Je crois que ça s'appelle la démocratie.

 

Le jour d'après

 

Si les conservateurs ne s'affolent plus comme en 1981, la transition se fait aussi plus tranquillement. Le lendemain de l'élection, on n'a pas senti souffler cette brise fraiche qui faisait qu'on partait au boulot ou à la fac le cœur léger. On a appelé ça « l'état de grâce ». On a repris le train-train habituel, « vaguement gris », content, bien sûr, mais sans illusion. On sait que rien ne va changer fondamentalement. Personne ne le souhaite de toute évidence. Sinon, les électeurs auraient porté leurs suffrages sur des candidats qui faisaient des propositions différentes. Or, ils ont plébiscité les deux candidats qui annonçaient qu'ils en feraient le moins. Pas la peine, alors, de toujours rouspéter et de gueuler que « la droite, la gauche, c'est pareil, c'est tous les mêmes, ils veulent le pouvoir pour s'en mettre plein les poches ». Ces propos de bistrots et, maintenant, d'Internet, on les entend, on les lit mais quand il s'agit de choisir, on reprend toujours les mêmes. Ça ne va pas plus loin. Les Français se complaisent dans la rouspétance et font tout pour maintenir un niveau d'exaspération et de mécontentement permanents.

 

Nous allons le voir dès les premières mesures prises par le Président Hollande, à commencer par la composition du gouvernement et la nomination du Premier Ministre. Les uns vont trouver qu'il ne va pas assez loin et vont retourner dans l'opposition drapée de principes moraux. Les autres crieront à la révolution dès que le Smic augmentera et que la décision de démanteler la centrale nucléaire de Fessenheim sera prise. Désormais, les Rouges ne font plus peur. Ils ne sont plus assez nombreux même si ceux qui en avaient peur croient les reconnaître sous divers masques. Ce sont les Verts qui inquiètent et menacent la compétitivité de « nos entreprises ». On voit ces gens soucieux de l'avenir de leurs enfants et de leurs petits enfants moins inquiets à l'idée de leur laisser des déchets nucléaires et toujours moins de terres pour cultiver ce qu'ils devront manger. Les mêmes ne regrettent pas plus que les questions de santé publique ont été carrément absentes de la campagne. Nous y reviendrons prochainement.

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2011/04/17/20913885.html

 

 

156514_359606584088732_170299423019450_950583_1659601950_nJ'indiquais, au début de mon propos, que la mémoire permet, lorsqu'elle est sollicitée en permanence, de relativiser les découvertes qu'on croit faire aujourd'hui et particulièrement dans des circonstances exceptionnelles comme une élection présidentielle. Comme les mêmes causes produisent les mêmes effets, on peut aussi, sans trop de risques, annoncer un certain nombre de revirements. D'ici peu – et il faudra beaucoup moins de temps qu'il y a trente et un ans – on nous dira que Sarkozy, c'était pas si mal. Déjà, on entend les frustrés prétendre qu'il a atténué les difficultés de la France dans la crise mondiale. Il y a un peu plus de cinq ans, M. Chirac a quitté le pouvoir dans la débâcle habituelle de fin de règne. Entre les procédures qui l'attendaient et un ministre qui n'en pouvait plus d'attendre de prendre sa place, il est parti sans être regretté le moins du monde. Un an plus tard, il était déjà la personnalité politique préférée des Français ; les mêmes, n'en doutons pas, qui plébiscitent aussi Mimi Mathy. Ne parlons pas de Barre à qui l'on trouve toutes les vertus alors même qu'il est le Premier Ministre qui affiche le bilan le plus catastrophique et dont la politique qui inspire toujours les gouvernements de droite actuellement nous a conduit où nous en sommes. Alors, on trouvera bien que M. Sarkozy a inauguré une présidence résolument moderne, fait changer la France d'époque, qu'il a favorisé la nomination de personnalités de gauche (ce qui, soit dit en passant va faciliter la transition), et encore d'autre légendes qu'on se prépare à écrire. La première difficulté sur laquelle butera le nouveau Président fera remonter la côte de son prédécesseur et fera dire aux mécontents que c'était pas la peine de changer, que celui-ci fait pire etc.

 

Retenons également que la démocratie fonctionne bien, malgré ses imperfections et qu'on peut désormais changer de monarque élu sans que ça bouleverse la société. On peut le regretter, d'ailleurs, quand on fait partie de ceux qui espéraient un vrai changement.

 

 

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2010/08/04/18809960.html

 

ttp://lanternediogene.canalblog.com/archives/2006/06/26/2177119.html

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