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la lanterne de diogène
13 août 2012

La culture officielle

Je m'étais pourtant promis de ne plus parler du Masque & la Plume, notamment pendant le Festival d'Avignon. Après avoir constaté que les critiques semblent n'avoir pas vu le même spectacle tant les propos portent sur des aspects différents voire des acteurs différents, il me semblait qu'il n'y avait rien à ajouter.

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2011/07/26/21703729.html

 

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2011/09/29/22187176.html

 

Las, cette année, l'émission ne marque pas de pause estivale et nous est infligée tout l'été et c'est le programme littéraire qui suscite les lignes qui suivent. Qu'on se rassure, l'idée de conseiller des livres pour les vacances n'est qu'effleurée. Il ne faudrait surtout pas laisser penser qu'on puisse se cultiver pour le plaisir ou simplement lire par plaisir. Nous verrons comment ce clivage se renforce tout au long de l'émission.

http://www.franceinter.fr/emission-le-masque-et-la-plume-livres-15

 

Sartre d'abord

 

L'émission commence par un livre de Jean Rouaud qui fournit matière à chacun de montrer les caractéristiques essentielles de la culture officielle. On assiste à une sortie d'Arnaud Viviant, pour voler au secours de Sartre dont l'attitude pendant l'occupation est de plus en plus évoquée. Citation : « Il y a des phrases assassines sur Sartre et le fait qu'il n'ait pas résisté ; et je commence à en avoir ras le bol de ce discours sur Sartre qui n'a pas été Résistant. Très violent, en plus, de la part de Jean Rouaud. (...) Je pense toujours à cette phrase de Simone de Beauvoir quand on l'interrogeait sur Sartre et la Résistance : Qu'est-ce que vous voulez que Sartre fasse avec une mitraillette ? Avec son strabisme divergent – très divergent ajoute Jérôme Garcin – il aurait pu tuer des Résistants ! Donc il faut arrêter quand même sur cette légende. Oui, c'est très difficile de tirer quand on a le strabisme divergent de Jean-Paul Sartre. Donc, ça c'est juste écœurant ! Et ça commence à m'agacer. Il a joué « Les Mouches » grâce à la Kommandantur ? Mais, « Les Mouches », faut le lire, faut voir ce que ça raconte « Les Mouches ». C'est un grand texte de Résistance, justement ! Je veux dire : un écrivain, il résistait et en plus il se faisait jouer ! Mais par exemple, on oublie toujours que Camus a publié « L’Étranger » au moment...sous l'occupation. »

 

Michel Crépu réagit : « Non mais c'est pas pour dire que Camus, c'est un foudre de Résistance, non plus. ».

 

Combat

On peut juste rappeler qu'il y avait quelque risque, sur Paris, pour tous ceux qui participaient à la fabrication et à la distribution d'un journal clandestin : rédacteurs, imprimeurs, vendeurs. Malraux non plus n'a pas tenu une mitraillette ou piloté un avion comme il le souhaitait. Sa nervosité le lui interdisait pour les mêmes raisons. Ça ne l'a pas empêché d'être officier dans l'armée des ombres.

 

Sartre a été inattaquable pendant plus de trente ans. À la tête de toutes les contestations et d'une intelligence assez fine pour formaliser cette contestation, il a affronté mieux que bien des intellectuels le système capitaliste. Ce combat d'une vie contre ceux qui défendaient l'iniquité du système lui a valu cette juste reconnaissance qui tournait à l'idolâtrie. Avec le recul et devant l'échec du système qui devait émanciper les peuples mais les a opprimés d'une autre manière, Sartre commence à être critiqué sur le fond, et pas par principe, par ce qu'il aurait appelé « la presse bourgeoise ».

 

Patricia Martin essaie de revenir à l'objet du livre en rappelant que « Jean Rouaud a écrit des chansons pour Gréco et pour Guidoni ». Gréco, ça passe. C'est dans la lignée de Sartre, donc on reste dans la culture officielle.

Paroles de Michel Crépu : «  Guidoni ? C'est qui ?(...) J'ignore totalement tout de l'existence de Guidoni ! ».

Ça vient après avoir dit pique pendre d'Yves Duteil, dont il n'est pourtant pas question dans le livre.

 

Re-citation de Michel Crépu (après qu'on a entendu craquer une allumette) : « C'est un peu un héritier de Georges Duhamel, ces romancier qui ont fait le « nous » familial français de l'avant-guerre.(...) Il pense qu'on peut continuer à écrire comme ça. »

 

Rajout d'Arnaud Viviant : « Un type qui écoute Jimmy Hendrix et les Compagnons de la Chanson, y a un problème !(...) On peut pas avoir un tel éclectisme. Non, mais c'est pas possible »

 

Ensuite, Jérôme Garcin signale un numéro de la NRF sur la chanson « ce qui est une petite révolution ».

 

les Rolling Stones à présent

 

Interruption de Michel Crépu pour dire « C'est quand même moins bien que la Revue des Deux mondes sur les Rolling Stones » !

Il poursuit : « Y a un entretien formidable avec Louis Aragon qui parle de Brassens, de Ferré et qui défend Johnny Halliday, eh oui... Y a même une place réservée dans ce même numéro de la NRF – tenez-vous bien – à Serge Lama et à Bernard Lavilliers ! C'est quand même absolument incroyable ! »

« Ça c'est un peu absurde ! Renchérit Nelly Kapriélian. L'intolérance leur interdit d'imaginer que d'autres intellectuels puissent avoir d'autres opinions qu'eux.

Ricanements sur le plateau sauf de Patricia Martin : « Mais pourquoi est-ce que vous avez autant d'a priori ? »

Pas de réponse. On entend juste une exaspération avant que l'animateur ne s'empresse d'annoncer la suite :« On continue en musique avec « 28 Boulevard des Capucines » (…) :c'est le nouveau récit de l'écrivain et chanteur David McNeil, par ailleurs fils de Marc Chagall. » Cette parenté lui vaut une certaine indulgence malgré tout. On peut même penser qu'il n'aurait pas figuré sur la liste de l'émission sans cela.

 

Néanmoins, les contours de la culture officielle se précisent. Ils vont être complétés par une liste de chanteurs pour lesquels David McNeil a écrit mais qu'il est convenable de mépriser : Charlebois, Julien Clerc, Voulzy, Souchon, Renaud, Leforestier. Ironie sur « Mélissa, métisse d'Ibiza qu'il offrit à Julien Clerc ». « Son livre tient un peu des copains d'abord ».

 

Michel Crépu : « Très sympathique mais ça n'a absolument aucun intérêt par ailleurs. C'est vrai :Je déteste tous ces gens ! C'est pas tenable. (…) On a fait avec Arnaud un numéro de la Revue des Deux mondes sur les Rolling Stone. Excuse-nous ! On vit dans un autre monde : ne mélangeons pas les grands escaliers et les escaliers de service ! » ; « atrocement sympathique »

Deuxième tentative, cette fois fructueuse, pour placer le numéro spécial de sa revue confidentielle. Au passage, on notera le mépris pour l'escalier de service et donc de ceux qui l'empruntent et qui écoutent « autre chose ».

 

 

Unanimité, animateur compris – pour mépriser sans mesure des chanteurs comme Voulzy, Clerc, Lama, Lavilliers, Charlebois. Pourtant, les noms cités désignent des genres très différents ; il aurait pu y en avoir pour tous les goûts. On aurait compris une préférence pouvant conduire au rejet des autres. Seule Patricia Martin se montre bon public.

 

Quant à Nelly Kapriélian, elle enfonce le clou :

«  Ça suffit là : j'en ai marre de ce concours d’anecdotes. Ce sont des gens assez inintéressant. C'est quand même un ramassis de ringards ! Tout ça, ça date : ça n'a pas révolutionné l'histoire de la musique ! ». Son âge explique son désintérêt pour cette génération de chanteurs mais, pour d'autres raisons, elle abonde dans le sens des premiers. Malgré tout, elle est la seule à poser la question de la littérature. Ce livre qui apprend des « choses » sur les histoires des chansons, relève-t-il de la littérature ou n'est-il qu'un simple récit ?

 

Au passage, on apprend que le magazine Elle et le dessinateur Blachon n'ont pas droit de cité non plus. Tout ce que le public populaire connait et apprécie est systématiquement éliminé.

 

Déjà, cet hiver, le critique cinématographique Michel Ciment avait expliqué qu'il ne connaissait pas du tout les chansons de Claude François parce qu'il écoutait plutôt Brel, Brassens, Ferré. Évidemment ! Quand on se souvient qu'à l'époque de la mort du chanteur pour minettes il n'y avait que quatre radios audibles en France (et encore pas sur tout le territoire), que ces radios passaient beaucoup de chansons toute la journée, y compris France-Inter, qu'il y avait sur les deux principales chaînes de télévision (sur trois) au moins deux émissions de variétés par semaine, on se demande comment il a pu ignorer Claude François même s'il ne l'aimait pas ; ce qu'on peut comprendre.

 

Il est tout à fait louable d'apprécier ou non tel chanteur, voire d'encenser à l'excès l'un d'eux ou de casser un autre. De même, on peut évoquer des préférences pour un genre culturel plutôt que d'autres. En revanche, le discours visant à ignorer des auteurs à succès, à en mépriser d'autres, relève d'une intimidation inadmissible. C'est considérer que seule une élite peut décider de ce qui est bon pour le public. Public qu'on sélectionnera aussi. Ça n'est pas le rôle des critiques que d'imposer leur choix. On attend d'eux qu'ils l'éclairent avec leur expérience et avec leur culture, ce qui est de plus en plus rare. Or, cette tribune apparaît de plus en plus comme « le mètre étalon » de la culture officielle.

 

Michel Crépu, lui, dirige depuis des années La Revue des deux mondes. Quand on pense à la confidentialité de sa diffusion, on ne peut que sourire devant l'ignorance de son directeur pour un chanteur qui a eu une certaine célébrité et son mépris pour les autres qui ont un succès que sa revue n'aura jamais, pas plus que Positif, malgré la longévité de ces deux titres. Quant à l'auteur, David McNeil, on se dit qu'il inspire l'indulgence seulement parce qu'il est le petit-fils de Marc Chagall, qu'on ne peut pas attaquer. Un peu de la gloire de l'ancêtre protège le petit-fils.

 

Ça paraît assez curieux dans une émission de critique littéraire. La dernière fois, les participants avaient refusé de parler des livres de Marc Lévy et de Guillaume Musso, parti pris réitéré en début d'émission. On comprend quand on sait que ces auteurs vendent beaucoup. Pour eux, seuls les livres qui n'intéressent pas le public sont dignes. Il y a belle lurette qu' Éric-Emmanuel Schmitt a été ostracisé du Masque & la Plume. On peut penser que l'avantage de ces ouvrages peu connus, c'est que le peu de personnes qui les a lus peut se distinguer dans une conversation. L'auditeur assidu peut également briller en répétant les propos des critiques. Il peut être sûr de n'être pas contredit par des interlocuteurs qui n'auront pas seulement entendu parler de l'ouvrage et il brillera à peu de frais.

 

Un peu de cul pour pimenter

 

Et puis, comme on est en France(-Inter éventuellement), on passe 8 minutes à parler de Pierre Louys. À propos des éloges de Pierre Louys : « On n'est quand même pas chez Foucault ! » (Michel Crépu). Toujours la référence à la culture officielle et la comparaison avec ce qui n'est pas comparable. La stricte hiérarchisation ne suffit plus. Encore faut-il éliminer tout ce qui ne relève pas du choix imposé par cette élite auto-proclamée.

 

 

Pourquoi passer du temps à critiquer Le Masque & la Plume ? En fait, le problème, c'est qu'il reflète cette tentative d'un petit cercle de plumitifs et autres intellectuels médiatiques d'imposer leur choix comme la référence absolue. Leur culture a une consistance. Elle rejette tout ce qui a du succès. Elle refuse tout ce qui a une cohérence et qui est compréhensible sans avoir effectué un parcours universitaire rigoureux ou sans avoir fréquenté certaines maisons ou cercles dont les membres se cooptent. Cette culture ne s'intéresse pas au contenu et à peine au contenant. Elle consacre les intentions. L'auteur, quelque soit le support choisi (livre, spectacle, chanson, cinéma, théâtre, peinture, danse etc.), doit annoncer ce qu'il a voulu faire. Si c'est reconnu par ce qui est admis par le bon goût intellectuel et la morale du moment, l'intention sera validée et l’œuvre (ou ce qui en tient lieu) sera jugée digne d'admiration. Que le résultat soit incompréhensible ou consternant n'est pas pertinent. Seules les intentions comptent.

 

Voilà pourquoi l'auditeur a l'impression que les critiques n'ont pas vu le même spectacle. Simplement, à la lumière du dossier de presse, de leur connaissance des créateurs, ils se répandent sur ses intentions selon qu'elles leur paraissent pertinentes à ce moment. Le spectacle ou l’œuvre finie importe peu. C'est ce qu'il a voulu faire qui prime. On a ironisé sur « le message » qui devait accompagner l’œuvre, autrefois. Maintenant, ce n'est plus tant le message que ce qu'on a voulu dire ; même si ça a été mal dit ou incompris par le public.

 

La culture officielle a montré son embarras devant le film « Intouchables ». Alors que le sujet aurait pu faire l'unanimité, que l'interprétation d'un des rôles par un acteur noir laissait penser qu'il y avait du nouveau, le film qui a rencontré le succès populaire (d'où le choix de cet exemple), a mis mal à l'aise la critique. D'abord, le handicap a été traité sur le mode de l'humour afin de toucher tous les publics sans discrimination. Surtout, une courte réplique moque l'homosexualité féminine à un moment où cette pratique est admirée. Pour recevoir l'agrément de la culture officielle, il aurait fallu que le réalisateur explique sa démarche, nous dise, par exemple, qu'il a voulu donner une image positive du handicap et poser le handicap en l'opposant à un environnement conçu par les valides et essentiellement oppresseur. Il aurait fallu aussi que le réalisateur insiste sur le choix d'un Noir qui partage le haut de l'affiche avec un acteur confirmé. Il aurait fallu qu'il insiste sur la rencontre entre un personnage évoluant dans un environnement défavorable, parfois décrit comme néo-colonial, et un autre qui appartient à la classe dominante mais qui rejoint les victimes du fait de son handicap. En omettant de le faire, en survolant les problèmes de la vie en banlieue, en pratiquant l'ellipse sur le récent séjour en prison du personnage issu de la banlieue, le réalisateur s'expose à la critique impitoyable. Enfin, ce « Salut, les mecs ! » à l'endroit des deux femmes qui vivent une relation ensemble, condamne définitivement le film qu'on aurait peut-être accueilli malgré tout après le succès populaire. Il ne faut pas paraître élitiste, tout de même, alors qu'on l'est incontestablement ou, plutôt, qu'on exprime clairement son envie de rester entre soi et de choisir le nouveau peuple élu. Primauté du « paraître » sur « l'être ».

 

Le choix de l'Académie des Césars de décerner leur seule récompense à l'acteur Omar Sy, alors que tout le monde avait souligné la performance d'acteur de François Cluzet, contraint de ne pas bouger pendant tout le film, paraît une manière de ne pas creuser le fossé entre la culture officielle et le goût du public. Contre toute attente, on récompense un acteur pour un rôle qui ne présente aucune difficulté mais qui est Noir, donc appartenant à une communauté définie comme victime du système dominant. Il serait bon, y compris dans la culture officielle, que la couleur de la peau ne soit pas un critère. Les jeunes générations n'ont pas ces a priori et le grand public non plus puisqu'il s'est déplacé en masse.

 

Un autre exemple nous a été fourni par l'Académie des Césars. En 1975, pour la première édition, le film « Le Vieux fusil » a obtenu 3 récompenses et un « César des Césars » dix ans plus tard. L'histoire qui raconte comment un médecin, armé d'un vieux fusil, anéantit à lui tout seul une compagnie de SS occupant son château, aurait dû, au moins, inspirer des réserves. Seulement, l'idée qu'un intellectuel puisse venir à bout de la barbarie nazie est une intention louable. Dès lors, il s'agit de consacrer le film. Quand Rambo vient à bout d'un bataillon de méchants (forcément) Viêts avec son couteau de survie (avant de récupérer une mitrailleuse), il provoque le rire de n'importe quel esprit moyennement doté. Seulement, l'intention était inverse. Il s'agissait de montrer la supériorité du Blanc (qui incarne le système dominant) sur les forces du mal incarnées, à l'époque par les Jaunes qui avaient, dans la réalité, infligé une défaite à ces Blancs. À la fin, la brutalité de Rambo détruit les ordinateurs du PC comme s'il s'agissait de rejeter aussi l'intelligence pour magnifier la force brute et l'instinct. Où l'on voit que l'histoire d'un homme seul qui vient à bout d'un ennemi très supérieur en nombre et en armes peut provoquer des réactions divergentes selon les intentions annoncées. D'ailleurs, tous les articles relatifs à ce film insistent, voire ne disent qu'une chose : inspiré du massacre d'Oradour-sur-Glane. La vraisemblance, le jeu des acteurs ne comptent pas : seule l'intention.

 

Bien sûr, Le Masque & la Plume s'oppose régulièrement à l'Académie des Césars. Les chapelles sont jalouses de leurs prérogatives et se détestent les unes les autres, revendiquant chacune la primauté et la place à la gauche du Père. Souvent, ce ne sont même que des oratoires. Néanmoins, elle se retrouvent toutes, rivalisant pour défendre l'indéfendable ou le confidentiel. Elles pratiquent les même méthodes relevant de l'obstination, de l'intimidation, de l'intolérance, du mépris pour ce qui est construit et surtout pour ce qui a du succès. Elles n'ont pas pour ambition de valoriser des créateurs, des artistes de talent mais souffrant de manque de moyens. Elles ne visent pas à promouvoir une culture populaire ou complémentaire de la culture institutionnelle qui la rejoint le plus souvent. Ceci expliquant cela. Elles visent à former des groupes rivaux qui se battent pour se situer au-dessus de la masse et s'en détacher.

Cette culture officielle n'est qu'un avatar du fossé qui se creuse entre la population et ses élites. Les dernières élections ont montré d'autres aspects de cette incompréhension grandissante.

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2006/07/08/2256761.html

 

Charensol-Gromaire_GCH

 

Ce billet a été commencé avant la mort de Michel Polac. Or, le dimanche qui a suivi, Jérôme Garcin a voulu lui rendre hommage. Il a rappelé le départ du co-fondateur. Seulement, il l'a attribué à un différend avec Georges Charensol, ce qui est faux. Jérôme Garcin le sait bien puisqu'il a organisé, il y a quelques années, une émission spéciale qui réunissait tous les animateurs du Masque & la Plume à l'exception notoire de Bernard Deutsch, malade, mais qui n'a même pas été cité. Devant Pierre Bouteiller, François-Régis Bastide a rappelé l'incident qui portait sur l'effacement, en vue de la diffusion, d'un propos de Jean-Louis Bory pour éviter un procès avec la veuve de quelqu'un d'influent. Le critique était d'accord mais pas Michel Polac. Il ne se rappelait plus mais « se félicitait de sa réaction ». Cette erreur est tout de même étrange. Elle suggère que d'autres sont possibles. C'est ainsi qu'on refait l'Histoire.

 

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2012/06/03/24406971.html

 

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2006/12/09/3382307.html

 

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2012/07/21/24750304.html

 

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