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la lanterne de diogène
15 juillet 2013

Idéalistes, révolutionnaires et autres indignés

On parle, parfois, de « romantisme » des révolutionnaires, chaque fois qu'on éprouve une franche sympathie pour un mouvement de révolte. Il faut, sans doute, rechercher les raisons de ce sentiment dans l'évocation de la Révolution française avec tous les récits légendaires qui l'accompagnent et, surtout, les reconstitutions qu'on a pu voir à l'occasion de l'une ou l'autre festivité et notamment lors du bicentenaire ou à chaque 14 juillet. On peut alors admirer les bonnets phrygiens, les cocardes tricolores, les longues jupes blanches et les décolletés, les chants repris a capella. Tout concourt à nous faire penser que la révolution est une fête et que, en plus, elle débouche sur des améliorations dont on rêve depuis longtemps. Le rêve fait partie intégrante de la révolution ou de toute révolte.

Lorsque les premières émeutes ont déclenché, ce qu'on a appelé depuis « le Printemps arabe », on n'a pas manqué de trouver des analogies avec notre propre passé fondé sur une Révolution qui a marqué l'Histoire universelle.

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2012/03/26/23860548.html

 

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2012/06/17/24515221.html

 

Ce n'était pas la première. Les Anglais l'avait faite une siècle plus tôt mais sans l'impact majeur qu'a eue la française. C'était en quelque sorte une levée de rideau. C'est que la française avait un supplément. Il ne s'agissait pas simplement de renverser un régime et d'en installer un autre mais de changer de fond en comble notre manière de voir le monde et notre rapport avec les autres. Les Tunisiens, sont partis d'un constat : il n'y a pas de travail pour les diplômés, nombreux dans ce petit pays. Autrefois, c'était aussi le travail et surtout le pain qui manquaient. La Bastille n'a été qu'un symbole puisque le bâtiment vétuste n'abritait qu'une poignée de vagabonds. Il y avait eu d'autres escarmouches autrement plus importantes que cette ancienne forteresse.

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2006/07/14/2301453.html

 

Le tyran a été contraint de prendre la fuite. Arrêté à Varennes pour le nôtre, il a poursuivi son vol jusqu'en terre sainte d'islam pour l'autre. Dans les deux cas, la foule s'est mise à lui trouver tous les défauts, à l'accabler de reproches, à vouloir lui faire payer les fautes commises depuis des décennies tout en exonérant les prédécesseurs. Dans les deux cas, cet acharnement n'a été modéré que par la haine vouée aux épouses des tyrans : Marie-Antoinette, l'Autrichienne, et Leila Trabelsi.

 

On aurait voulu être avec eux. Nous connaissons tous des Tunisiens ou bien nous sommes allés passer une semaine à Djerba. Donc, la Tunisie, on l'aime bien. On éprouve une sympathie spontanée pour ces petits Tunisiens. On les soutient de tout cœur dans leur combat pour construire une Tunisie moderne avec laquelle nous aurons encore plus de facilités de rapprochement.

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2011/02/16/20405310.html

 

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2011/01/30/20255718.html

 

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2011/01/16/20136837.html

 

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2011/01/15/20129622.html

 

L'autre composante du Printemps arabe est l'Égypte. On aime bien l'Égypte. On a rêvé, pré-adolescent, devant les pages de nos livres d'Histoire où s'étalaient les pyramides et les vestiges de cette civilisation extraordinaire. L'Égypte nous a toujours fascinés. Le général Bonaparte a conduit une expédition dont la valeur scientifique fait encore autorité, deux siècles plus tard. L'égyptologie moderne vient de là. Auguste Mariette a fondé le musée du Caire. Ce n'est pas pour autant que la France lui a rendu hommage. Lorsqu'il s'est agi de nommer les nouvelles ailes du Louvre consacrées aux antiquités égyptiennes, on a préféré, dans notre beau pays républicain, rendre hommage à Charles X. Cette affinité est réciproque car le peuple égyptien se montre toujours très francophile et les relations entre nos deux pays ont toujours été bonnes malgré la crise de Suez. Dans toutes les familles, il y a des disputes. Donc, on aime bien les Égyptiens aussi, surtout quand ils se piquent de vouloir nous ressembler et de faire, eux aussi, leur révolution.

 

Le Printemps arabe est survenu alors que notre vieux continent était aussi en proie à des soubresauts. Les Espagnols se sont insurgés. Ils ont envahi la très symbolique place de la Porte du Soleil, centre névralgique de la capitale du royaume. On aime bien aussi les Espagnols. Autrefois, malgré le dictateur sanguinaire, on n'hésitait pas à aller passer ses vacances sur la côte espagnole. D'ailleurs, pour ne pas avoir de problèmes avec sa conscience, on ne s'aventurait que très peu à l'intérieur du pays et l'on restait entre touristes. L'Espagne, c'était l'assurance de passer un été au soleil et de ne pas dépenser trop. Donc, on aime bien l'Espagne ; surtout depuis qu'ils vivent en démocratie. On se sent de nouvelles affinités. Les Espagnols n'éprouvent pas ce même sentiment envers les Français. Ils n'ont toujours pas digéré l'invasion napoléonienne et le renversement de leur roi. Le comportement des touristes français n'a pas aidé à atténuer le contentieux. Qu'importe, les Français ne le savent pas et continuent d'adorer l'Espagne et les Espagnols. Combien de jeunes ont connu des nuits de folies dans les bras de ces jolies filles bronzées ou de ces garçons à la virilité exacerbée ! Et puis, il y a eu la « movida ». Pensez : les Espagnols découvrent le sexe sans tabou après des siècles de tyrannie et de pudibonderie religieuse. Donc, décidément, on aime bien les Espagnols. En plus, sur la Puerta del Sol, ils se réclament de l'opuscule d'un Français, le vieux Stéphane Hessel, oublié de tous, qui, avant de mourir, a eu la bonne idée de rassembler les motifs de se révolter à notre époque, en ce début de 21ième siècle. Son titre ? « Indignez-vous ! ».

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2013/02/28/26529758.html

 

Les révoltés de la Puerta del Sol s'appelleront donc « les indignés » et le mouvement fait tache d'huile, jusqu'en Israël, mais pas en France. On vit tellement bien en France qu'il n'y a pas de raison de s'indigner. Et puis, de toute façon, les Français s'indignent en permanence. Ils appellent ça « râler ». Et ils râlent. Oh oui, ils râlent. Ils ne savent faire que ça mais après, il n'y a pas grand chose.

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2012/01/12/23226708.html

 

C'est comme le foot, les Français aiment bien le regarder à la télé. Donc, ils « regardent passer les révolutions », comme chantait Léo Ferré, mort la veille du 14 juillet...Ils se passionnent de toutes ces révolutions télévisées qui fonctionnent comme un feuilleton où ils retrouvent des personnages avec lesquels ils aiment se trouver des ressemblances. Finalement, on a un mélange (un « mix » comme on dit en français) de télé-réalité et de « Plus belle la vie ». En plus, on se sent révolutionnaire par procuration – donc sans prendre de risque – et, comme on est français, on se sent aussi une vague paternité envers ces peuples qu'on considère volontiers comme inférieurs ; mais toujours avec beaucoup de sympathie.

 

 

Louk en Grèce

Ailleurs, en Europe, ça a bougé aussi. En Russie, les mois qui ont précédé les élections ont vu des manifestations presque quotidiennes contre Poutine. C'est, finalement, dans un fauteuil qu'il a retrouvé la Présidence et qu'il gouverne désormais sans partage.

 

En Grèce, ce n'est pas le livre d'Hessel qui a inspiré les émeutiers mais la révolte contre des mesures conduisant à l'appauvrissement de la population qui a fait descendre les Grecs dans la rue et pas seulement la jeunesse instruite puisque les commerçants eux-mêmes ont rejoint les insurgés en constatant qu'ils n'avaient plus de clients. Le Gouvernement socialiste, fraichement élu, a eu le courage de révéler que les comptes étaient falsifiés depuis des dizaines d'années. Pourtant, au lieu de le dénoncer et d'en tirer les conséquences, il a préféré s'écraser et prendre des mesures pour complaire aux banques créancières et à l'UE.

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2010/05/07/17815935.html

 

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2011/11/02/22558383.html

 

 

Dernier « tableau » (pour reprendre le vocabulaire de la dramaturgie) en date : la Turquie ou, plus exactement Istamboul ; qu'on écrit en France selon l'orthographe turque calquée sur l'allemande « Istanbul », mais le quartier de la grande ville s'appelle bien Stamboul, orthographié ainsi. Les Français aiment bien les orthographes et les transcriptions étrangères. Ça leur donne l'impression de s'y connaître. Les Stambouliotes se révoltent, à leur tour, contre un projet immobilier*. Ils en profitent pour déverser tout ce qu'ils ont sur le cœur depuis des années que gouverne un parti d'inspiration religieuse. Un projet immobilier, on connait ça, en France. On n'aime pas trop car de nombreux scandales ont jalonné l'histoire de l'après-guerre. Et puis, raser une espace vert pour reconstruire une caserne ottomane transformée en centre commercial, ça fait pas très écolo. Or, en France, on aime bien l'écologie. On trie ses déchets, on proteste contre le nucléaire mais faut pas exagérer non plus. Si on écoutait les écolos, on reviendrait à la bougie, c'est bien connu. Qui a dit ça ? On sait pas mais on peut jurer l'avoir entendu.

Les écolos, on aime bien les voir loin (au Parlement européen par exemple) ou alors il faudrait qu'ils mettent des bacs à fleur en bas de chez soi, comme ça, on verrait l'application concrète de l'écologie. Donc, on aime bien ces jeunes turcs qui s'insurgent. Ils complètent le Printemps arabe qui était en sommeil depuis des mois. Il fallait ça pour relancer l'intérêt. Comment, les Turcs ne sont pas des Arabes ? Ils sont musulmans pourtant. C'est pas pareil ? Ah bon ? Mais ça change quoi, alors ? Pourtant, on croyait que c'était pour ça qu'on n'en voulait pas dans l'Union Européenne. La Turquie, c'est pas en Europe ? Mais Istamboul, c'est bien en Europe ? C'est pas la capitale non plus ? C'est quoi la capitale de la Turquie ? C'est en Asie ? En effet et ça se complique. Les Français n'aiment pas quand ça devient compliqué. Ils retiendront donc que les Turcs se révoltent, contre une opération immobilière et contre le pouvoir d'un parti politique religieux. Dans un pays laïc, ça passe mieux.

 

Seulement, rien (ou pas grand chose) des raccourcis établis par l'opinion publique française ne correspond à la réalité. La première des erreurs consiste à penser que, à partir d'un mouvement de masse dans la capitale (ou la ville la plus importante du pays) on va assister à une révolution et que les pays transformés vont nous ressembler en tout. En fait, dans tous les cas cités, on trouve une jeunesse urbaine, très bien éduquée, renforcée par des éléments conscients, des exclus du système et des idéalistes aguerris. Ceux-là viennent volontiers prêter main forte aux jeunes, pensant enfin assister et participer à cette révolution qu'ils espéraient tant autrefois et qui les faisaient rêver. Ils apportent la caution de leur âge, preuve que la cause est bonne. Autre point commun : une place dans la capitale (ou la vielle principale). Puerta del Sol, Tahrir, Taksim. Normal, il faut de la place pour rassembler autant de mécontents et autres déçus. Seulement, pour achever le tableau romantique de ces mouvements de révolte, il faut ajouter l'élément perturbateur, celui qui va le rendre adorable et inoubliable, en provoquant l'émotion. Il faut un échec, au moins relatif. Dans tous les cas, la révolte de la capitale a débouché sur le résultat inverse, bien qu'on se répète que rien ne sera plus jamais pareil.

 

Peu après le mouvement « des indignés » de Madrid, des élections ont amené le gouvernement le plus conservateur que la démocratie espagnole ait connu. Pourtant, le peuple de la rue de Madrid s'insurgeait contre le gouvernement dit socialiste qui ne menait pas une politique de gauche, selon eux. Ils sont servis. La légitimité démocratique a renvoyé dans leurs foyers « les indignés ».

 

Les Grecs ont voté aussi. Est sorti des urnes un gouvernement d'union nationale qui entérine toutes les mesures de récession qui appauvrissent encore plus le peuple grec qui n'en peut mais. Droite et gauche s'entendent à merveille pour lever des impôts, supprimer les services publics, augmenter le nombre de chômeurs et rembourser, rubis sur l'ongle, les dette contractées par des gouvernements qui ont falsifié les comptes avec l'aval des pays voisins qui le savaient. Comme toujours quand il y a une coalition au pouvoir, l'extrême-droite se renforce. On est loin de l'idéal des émeutiers qui ont notre préférence et qu'on a voulu croire majoritaires et à même de transformer leurs pays.

 

Les Arabes, comme il fallait s'y attendre, ont plébiscité des mouvements d'inspiration islamiste alors que les rues de Tunis et du Caire grouillaient d'une jeunesse qui voulait accéder à la modernité. Les Cairotes ont voulu remettre ça et pousser vers la sortie, un an plus tard, le gouvernement des Frères musulmans issu des urnes. Ça passe mal.

http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2013/07/10/27608066.html

 

C'est que, aussi bien en Égypte qu'ailleurs, la capitale n'est pas tout le pays. Les insurgés du Caire, d'Alexandrie, de Tunis, d'Istamboul et de Madrid ne représentent pas l'ensemble de la population. Loin s'en faut, comme nous pouvons l'observer. Chaque fois, la grande majorité de la population a voté pour des forces très conservatrices infligeant un cinglant revers aux révoltés. L'ensemble de la population montre qu'elle n'aime pas recevoir de leçons de la part de la jeunesse et surtout d'une partie seulement de la jeunesse. Outre le sempiternel conflit de générations, s'ajoute la discrépance entre cette jeunesse instruite et le reste de la population qui ne l'est pas forcément et qui ne comprend pas toujours ce qu'elle revendique. Les problèmes de la jeunesse instruite et urbaine ne sont pas les siens. L'ensemble de la population craint surtout de voir s'instaurer un pouvoir qui va chambouler ses habitudes et le peu d'avantages dont certains bénéficient dans la situation actuelle, si imparfaite soit elle. L'ensemble de la population craint surtout de connaître une période d'incertitude avec des pénuries. Alors, sans plus de conviction, elle vote pour une force conservatrice et surtout organisée. Dans tous les cas, c'est l'instabilité qui fait craindre le pire. Ces insurgés, quand on y regarde de plus près, il n'y a que l'indignation et la révolte qui les rassemble. Au fond, ils divergent sur de nombreux points et non des moindres. Tous les mouvements révolutionnaires ont connu cette phase d'incertitude et même ceux qui ne le savent pas la pressentent. Les tendances s'opposent voire se battent. Faut-il rappeler les années qui se sont écoulées entre, disons, le 14 juillet 1789 et l'instauration du Consulat en 1799 qui achève (dans tous les sens) la Révolution ? Et la révolution russe ? Là, ce sont les armes qui ont consolidé le pouvoir des bolcheviks. S'il y avait eu des élections à ce moment, les communistes ne l'auraient emporté que parce que leurs adversaires et anciens partenaires étaient divisés et incapables d'alliances stratégiques. On sait ce qui a suivi.

 

Sans remonter aux dates fortes de l'Histoire, ce Printemps arabe et d'autres indignés n'est pas sans rappeler un autre, plus proche et auquel il est souvent fait référence. Mai 68, bien sûr. Là encore, on a tout, à quelques nuances près. Un règlement dans les dortoirs d'une cité universitaire parisienne met le feu au poudres. Tout ce qui n'allait pas, tout l'immobilisme d'une société qui se modernise à pas de géants tandis que ses institutions datent du 19ième siècle – qui a vu le triomphe durable de la bourgeoisie conservatrice – est déballé sur la place publique. On réclame un assouplissement des mœurs, des hausses de salaires, des loisirs et de la culture (mais oui) et pas seulement du pognon. Le pouvoir bourgeois vacille. Le chef de l'État fuit à Varennes, pardon à Baden-Baden ,mais revient quand son Premier Ministre trouve des solutions. Beaucoup de changements voient le jour dans la foulée de la grève générale et des manifestations. Les accords de Grenelle voient les syndicats reprendre le dessus sur la rue. La fin est proche. Les élections anticipées voient un raz-de-marée de la droite conservatrice, celle-là même que les révoltés du mois de mai rêvaient de renverser.

 

Partout, nous avons assisté à la réplique de Mai 68 et, avant, de la Révolution française qui s'est achevée par l'Empire puis la Restauration de la monarchie revancharde. Il a fallu près d'un siècle pour que la République s'installe durablement. Et encore, est-ce la première guerre mondiale qui a fait perdre aux monarchistes tout espoir de restauration malgré leurs velléités de l'entre-deux guerres. Dans des pays issus de cultures, de civilisations, de religions (et de pratiques religieuses), de développement économiques aussi différents, on retrouve le même schéma. Encore faut-il se réjouir quand des changements ont pu s'opérer à la faveur des révoltes. Paradoxalement, dans les pays démocratiques d'Europe ainsi qu'en Turquie, il n'y a rien eu dans la foulée des mouvements d'indignés. Sans doute parce que la démocratie suffit et que les urnes ayant parlé, il n'y a pas lieu de revenir. En revanche, dans les pays arabes, des changements constitutionnels ont été accomplis. Dans tous les cas, les conservateurs ont été élus plus que confortablement. Chaque fois, on assiste au même processus. Le problème, c'est qu'on ne retient jamais les leçons de l'Histoire et qu'on adore les révolution et les révolutionnaires, surtout quand ils échouent.

 

che guevarra

*C'est drôle cette manie, cette nostalgie qu'éprouvent les dirigeants des pays qui ont perdu les guerres mondiales. Ils trouvent le moyen de prendre une revanche symbolique en reconstruisant des édifices militaires qui symbolisaient leur puissance passée.

Ainsi, dans la foulée de la réunification allemande, on a démoli le Palais de la République de Berlin-est qui abritait le Parlement et un centre commercial ainsi que des équipements culturels. Symbole du régime déchu, il a été décidé de le remplacer par une copie de ce qui existait avant, à savoir le château des Hohenzollern et ses murs fortifiés qui caractérisaient la puissance prussienne.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_de_la_R%C3%A9publique_%28Allemagne%29

 

À Istamboul, plutôt qu'un parc dans une ville où l'on cherche en vain un endroit pour flâner, on veut construire des immeuble de rapport ainsi qu'un centre commercial dans une réplique de la caserne ottomane qui a donné son nom à la place.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Caserne_Taksim

 

Militons, en France, pour reconstruire la Bastille en lieu et place de cet affreux opéra déjà dégradé !

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