Patrick Juvet

Patrick Juvet a été victime de son succès. Numéro 1 aux É-U pendant presque un an, chose rare pour un non anglophone (même s’il chantait en anglais), il avait tout pour être heureux mais a sombré dans la dépression, comme d’autres qui n’ont pas supporté la gloire et la rentrée de sommes d’argent dont ils n’avaient pas idée. Patrick Hernandez avec son insupportable « Born to be alive » a connu le même parcours. Plus récemment, la très talentueuse Diam’s s’est égarée dans les méandres de la dépression, des soins psychiatriques et de la recherche spirituelle. Les pauvres (je parle des vrais pauvres et pas de ceux qui affectent d’être dans le rouge parce que ça fait bien), ont du mal à comprendre qu’on puisse déprimer quand l’argent rentre et qu’on n’est plus obligé de faire attention à ce qu’on dépense, qu’on n’est plus obligé de rapporter un produit en rayon, qu’on peut s’acheter une paire de chaussure sans se dire que celles qu’on porte tiendront bien encore un an.

La dépression obéit ou pas à des mécanismes encore mal connus

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