Sarko et Bush sont en TGV : l’un tombe à l’eau qui est-ce qui reste ?
"30 ans après que la France se soit battue pour que
Strasbourg soit la capitale de l’Union Européenne, le TGV n’arrive pas toujours
à Strasbourg. Voilà un exemple parfait d’incohérence française ".
Ces propos, le président Sarkozy les a prononcés devant les maires de France rassemblés. Comme d’habitude, le Président s’emballe, dénonce une anomalie, certain qu’il est de recevoir l’approbation de son auditoire et même plus.
Combien de fois l’a-t-il fait entre 2002 et 2007 afin de
montrer à tous que ses préoccupations rejoignent celles de l’ensemble des
Français et qu’avec lui à l’Elysée, on allait voir le changement. Comme très
souvent, le président agit sans réfléchir, sans vérifier. De même que, dans sa
petite tête, il est persuadé qu’on propose aux sans abris des chambres et des
bons repas chauds, il est convaincu que le TGV n’arrive pas à Strasbourg.
Pourtant, ça a fait assez de bruit quand la ligne a été inaugurée puisque, quelques
jours auparavant, le TGV battait un nouveau record de vitesse sur rail : 574 km/h
Il est un autre président, outre-Atlantique, modèle du précédent qui, de toute évidence, n’est pas à sa place non plus ; et c’est plus grave encore. W. Bush a reconnu qu’il « n’était pas préparé pour la guerre ».
Déjà, c’est terrible car, lorsqu’on dirige un pays, qui plus est une superpuissance, on doit bien savoir que la guerre est malheureusement une option possible. En plus, dans le cas présent, c’est lui même qui a déclenché la guerre. Rien ne l’y obligeait. Il a lancé une formidable campagne de communication et de désinformation pour faire approuver cette guerre que rien ne justifiait. Finalement, il avoue qu’il n’était pas prêt. Compte tenu de son age mental, il devait penser que ce serait comme dans les films, comme dans les jeux vidéo, qu’il suffisait d’envoyer des troupes, d’attaquer et d’éviter de prendre des pruneaux. En janvier, quand il partira, il laissera le Moyen-Orient sens dessus dessous, instable et dangereux comme jamais.
Maintenant, c’est bien beau de se moquer des insuffisances des Présidents mais il faut se rappeler qu’ils ont été élus voire réélus. C’est la population qui les a plébiscités et contre ça, il n’est rien à faire.