Cavanna a (encore) raison
Citées dans la revue de presse d’Ivan Levaï, voici quelques lignes du billet de Cavanna dans Charlie Hebdo. « La Crise avec une majuscule, je la vois comme je voyais l’Occupation. Vous avez connu l’Occupation ? Non, évidemment. La crise, c’est l’Occupation sans les Allemands. Remarquez, ils étaient très corrects, on ne peut pas leur retirer ça. Sans les Allemands, la Crise, donc, mais avec les banquiers. Ça ne chante pas « heili, heilo », un banquier, mais c’est goinfre pareil. Pire. Quand on voit les parachutes dorés épanouir leur corolle et descendre doucement du ciel complice, on se dit que les beaux jours du marché noir et des lettres anonymes sont revenus ».
Moi, ça m’a rappelé les propos d’une amie qui, de retour du marché m’avait dit il y a quelques mois : « quand on voit les prix, on se croirait en guerre ».
Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom),
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron
Là, ce n’est plus Cavanna mais La Fontaine et ce n’est pas la peste mais la guerre et il faut bien l’appeler par son nom.
http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2008/03/30/8532696.html
http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2008/12/02/11604927.html